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Tous les participants se sont adaptés à la vie particulière du projet et ne font plus attention aux caméras de vidéosurveillance qui les filment 24 heures sur 24. Des visites aux uns et aux autres, ainsi que des confidences jusqu’au petit matin font maintenant partie de Doctor Life.

Les personnages timides et enfermés se sont transformés et devenus plus vifs et intéressants, montrant ainsi leurs véritables natures. Mais il n’est pas impossible que certains parmi eux ne fassent que jouer habilement un rôle devant les caméras.

La personnalité de l’Italien fait question parmi les médecins. Parfois, son comportement interloque, non seulement les médecins, mais aussi les autres participants. En discutant avec les spécialistes, il affirme avec sincérité être prêt à mettre fin à sa dépendance. Pourtant, en compagnie de ses camarades il parle beaucoup des drogues. Parfois il laisse entendre qu’il ne refuserait pas une dose. Et ses réponses aux questions des médecins restent évasives.

«Il adapte son comportement avec chacun. Avec nous, médecins, il veut guérir et retrouver une vie normale. Avec l’équipe de tournage il joue la star et veut accaparer l’attention pour lui seul. Avec les participants du projet il prend de l’autorité», telle est l'analyse de la situation faite par Elmira Satybekova, le médecin traitant de l’Italien.

Comme le raconte l’équipe de tournage, l’Italien se permet, en plaisantant, des propos du genre: «C’est moi, le héros principal du projet! C’est moi la vedette!». En un mot, il n’arrête pas de jouer avec le public.

Par exemple, il simule un appel téléphonique et dit: «En ce moment je suis dans la vallée de Chuy, après je participe dans un autre show. Des millions de spectateurs me regardent en ce moment!», raconte le modérateur du projet Nikolay Filippov.

Une autre prétendante à une éventuelle sortie du projet est Irina Anisimova. Elle, contrairement à l’Italien, est trop enfermée. Peut-être que ses plaintes constantes à propos de sa dépression ne sont qu’une simulation afin d’attirer l’attention.

Selon les spécialistes, Irina n’est pas assez motivée pour ce traitement. Pourtant, la motivation est une des conditions d’accueil à la clinique du professeur Nazaraliev. Va-t-elle perdre son combat au début seulement de son chemin ou va-t-elle continuer à lutter? On le saura d’ici quelques jours.