Analyses générales
Encore dans l’épisode précédent la clinique et ses habitants paraissaient demeurer dans une idylle réciproque. Les relations restaient étonnamment harmonieuses, et les médecins étaient de doux éducateurs. Rien n’annonçait un virage serré et une sortie de route dans le faussé – l’Italien a reçu «d’un nègre avec des cicatrices» un sachet de haschisch. Cela a excité et mis en colère tous les participants de Doctor Life.
Le septième épisode sort de la narration bien ordonnée où les soins sont relayés par des doutes, des craintes et des encouragements des uns des autres. Les participants agréables en communication n’avaient pas d’exigences morales particulières envers les coparticipants. Beaucoup, comme Irina Anisimova, étaient persuadés de ne pas être concerné par les événements. Mais le fait que l’Italien a prit profitant d’une poignée de main un sachet de drogue légère, considérée habituellement comme un jeu d’enfant, a eu de graves conséquences.
Irina est à un cheveu d’être mêlée au conflit et suspectée de complicité. Sauvage et timide, elle s’entendait qu’avec l’Italien. Et il n’a pas oublié de la mêler à l’histoire. D’après l’Italien, il se promenait avec Irina juste avant que le sachet de drogue s’est trouvé dans sa main après la poignée de main du nègre généreux. Ensuite L’Italien s’est montré incroyablement infantile, il est allé montrer à son père sa trouvaille séduisante, un gramme de tentation. Et c’est des mains de son père que la petite boule de poussière de haschich est passée sur le bureau de professeur Nazaraliev. «Il n’y a même pas assez pour une dose», remarque-t-il en fronçant les sourcils. En revanche, il y en a eu assez pour provoquer un travail intérieur profond de chaque participant.
«Je suis une personne normale, dit Irina pour se justifier, je suis venue pour me soigner, et non pas pour acheter de l’herbe». Les autres participants ont également pu tester leur motivation. Mais son renforcement était le résultat d’un grand doute à propos de ceux qui sont dans le même train. «On se reverra peut-être, ou peut-être pas. On s’écrira éventuellement», expose son raisonnement Victor Malleker. Un proverbe allemand dit «les gens se rencontrent deux fois». Après l’incident, la méfiance et paranoïa sont de retour sur le plateau.
L’Italien, lui, explique le fait que la drogue n’a été donnée à personne d’autre que lui, par ses qualités personnelles, le respect du groupe envers lui, mais pas seulement. Dans les cercles fermés les surnoms sont synonymes d’actions, de qualités ou de défauts ; après le septième épisode l’Italien pourrait être surnommé «instigateur» ou «provocateur». C’est de cette façon que les autres participants, très inquiets, ont interprété son rôle dans le projet. L’Italien qui se vante de ne pas pouvoir refuser «un cadeau» que l’on lui offre, oublie pourtant qu’avant tout il a accepté une chance de guérir.
«Si je n’arrive pas à guérir ici, alors je pourrai m’attacher une pierre au cou et sauter dans la Rhône», dit Victor Malleker. «Il faut se motiver!», encourage-t-il ses interlocuteurs, «on va nous donner de l`alcool et de la drogue». La méfiance envers le personnel médical a faillit surgir, mais les médecins ne testent pas les malades avec de la drogue, rappelle psychologue-toxicologue Elmira Satybekova et le sujet n’est plus abordé.
Etait-il une provocation ou un cadeau, ou peut-être une provocation en cadeau, mais en tout cas tous les participants doivent se soumettre à un test de recherche de produits narcotiques dans les urines. Les traces dans la limites de l’acceptable sont observés dans les urines de l’Italien lui-même. Anatoly Nesmianov réagit avec plus d’émotions que les autres à la situation et propose de punir l’Italien par vingt coups de bâton sur le dos. Il avoue ensuite : «J’ai peur d’être viré du projet». «Il y a une telle ambiance ici, c’est une clinique ouverte», s'étonne-il, quand le régisseur du projet discute avec les participants des traditions particulières du centre.
A la réunion des médecins le professeur déclare : «S’il provoque les personnes qui l’entourent, il est un vrai fils de put. S’il gène le groupe, même une seule personne du groupe, il faut le faire partir». Pour terminer le jeu à la provocation, les participants, au lieu de féliciter l’Italien pour sa volonté doivent eux-mêmes décider de son futur.
Victor est le premier à remarquer que la décision précipitée peut poser problème : «Comment ça, on ne décide pas de son destin, imaginez qu’ aujourd’hui il est viré et demain il crève d’un overdose!», dégrise-t-il les membres du groupe indifférents, réclamants l’exécution. Le suspens reste entier : malgré les résultats des tests négatifs des participants, L’Italien n’est qu’à un pas de la sortie prématurée. Papa ne va pas lui caresser les cheveux pour ça.
Commentaires:
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Marina 13.10.2012, 13:02
On peut comprendre le mécontentement des participants, être suspect et passer les analyses générales, cela peut agreeable.223 163 -
Jonathan 13.10.2012, 12:54
Je trouve qu’il faut mettre l’Italien à la porte. -
Philippe 13.10.2012, 12:37
À mon avis, Irina n’a aucun rapport avec cet incident.