Le matin avec «Doctor Life»

22.10.2012, 17:25

Jenichbek Nazaraliev a participé en direct à l’émission matinale «Ton matin»  sur la chaine de télévision «NTS» (Bichkek, Kirghizstan). Il travaille à l’étranger depuis deux ans, et les kirghizstanais l’ont complètement perdu de vue. Il n’est pas étonnant que les compatriotes aient beaucoup de questions à lui poser. Ce qui intéressait le plus les animateurs de l’émission et les téléspectateurs, c’est le dernier projet, la téléréalité «Doctor Life», et particulièrement comment est venue l’idée de le faire.

«Cette idée m’est venue il y a un an et demi. Il y a eu des tentatives avant, les patients des Etats-Unis filmaient tout le temps avec leurs caméras. Mais j’ai voulu faire cela à un haut niveau. La motivation principale c’était de montrer au monde ma méthode de traitement. Mon père a consacré 25 ans à la psychiatrie. Moi-même je travaille depuis 25 dans ce domaine. Il fallait faire un travail d’information important», a partagé le professeur.

Mais le projet a deux autres buts pas moins importants : la prévention de la toxicomanie à travers la formation d’une immunité consciente et de la tolérance de la société envers les toxicomanes.

«Ce sont des personnes comme nous qui souhaitent avoir des familles, des enfants et se réjouir de la vie», est persuadé Nazaraliev.

L’envie de vivre une vie normale a poussé les huit narco dépendants des différents pays venir raconter leur histoire au monde entier. Le docteur leur a tendu la main et ils l’ont saisie.

«Est-ce que la vidéosurveillance permanente influence le processus de traitement des participants?», demande un des animateurs.

«Avant tout ils se sentent plus responsables. Devant eux-mêmes, devant leurs familles, leurs amis, leur ville. Devant leur pays et leur nation aussi après tout. On les regarde en 6 langues. S’ils passent par ce chemin, ils seront fiers d’eux, s’ils ne réussissent pas et quittent le projet, alors ils sont plus motivés encore pour prouver au monde qu’ils ne sont pas faibles. C’est un test très sérieux. Mais tout le monde ne peux pas passer par des télé-réalités!», répond le professeur.

«Le processus de traitement, c’est un secret bien gardé?! Comment vous vous êtes décidés? N’avez-vous pas peur que certaines choses seront connues?», continue un autre animateur télé.

«Il n’y a aucun secret. La personnalité de médecin qui est importante ici. De toute manière, les malades viennent voir le docteur Nazaraliev. Je n’ai pas peur que ma méthode est reproduite, car nous devons partager, progresser et être solidaires en ce qui concerne ce sujet», répond Nazaraliev.

Quant aux téléspectateurs, ils s’intéressaient plus par la suite de la télé-réalité, si on a l’intention de suivre la vie des participants du projet après la fin du tournage, et si le professeur soigne aussi les addictions au jeu et la cigarette.

«Je soigne uniquement la toxicomanie et l’alcoolisme, parce que ces deux maladies causent le plus de dégâts au malade lui-même et à son entourage. Ces patients-là sont considérés comme des personnes dangereuses pour la société», a dit le docteur.

En ce qui concerne les participants actuels du projet télévisé «Doctor Life», le professeur compte les rencontrer à nouveau dans un an. On pourra alors parler de l’efficacité du traitement avec ceux qui restent sceptiques. Peut-être que cette rencontre sera l’évènement central du premier épisode de la deuxième saison de la télé-réalité unique sur le retour à la vie.

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Commentaires:

  • Jean-Luc   24.10.2012, 13:47
    Je trouve, que les projets semblables doivent être soutenus au niveau de l'État.
  • Louise   24.10.2012, 13:43
    Il ne craint pas que les gens peuvent entrer en concurrence avec lui en utilisant sa propre méthode du traitement, cette personne ne doute pas du tout de son autorité.
  • Sylvie   24.10.2012, 13:36
    La création d'un tel projet est digne de l'admiration et du respect.

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