Télé-réalité Regarde et prends ta décision!

Victor Malleker a pris une position ferme dès le début de traitement: se débarrasser de sa dépendance coûte que coûte. L’ancien boxeur connu pour son tempérament explosif, se prépare à chaque procédure sérieusement et minutieusement,  en exécutant sagement toutes les indications des médecins. Jusqu’à maintenant il a toujours perdu le combat avec son vice. Pour cette raison, il attendait le matche-revanche depuis longtemps.

Comment avez-vous pris la décision de venir sur le projet?

- C’était prévue que je reste à l’hôpital jusqu’au 20 octobre. J’y étais parti pour 6 mois, mais je suis resté qu’un mois et parti. C’était la troisième fois que je me soignais, je sais ce que c’est. J’arrive à la maison, j’ouvre Internet, je tape «toxicomanie, méthodes des soins populaires». Et hop, c’est Nazaraliev qui est sorti, sa clinique. Je téléphone à un copain: «Vassily, t’es bien allé là-bas?» - «Oui, c’est là-bas». Je vois l’annonce: «Vous voulez vous soigner?  Venez!». Kristina a rempli le formulaire, moi, j’écris mal en russe. Je suis parti travailler, quelques temps après on m’a appelé pour me dire que j’étais choisi. C’est comme ça que je suis venu.

Comment votre famille a réagi à votre décision?

- J’ai téléphoné à mes parents, à tous mes amis, connaissances. J’ai dit, il y a une solution, mais on va tout filmer. J’avais déjà réfléchi, discuté avec Kristina. Tout le monde m’a dit: «Pourquoi pas, de toute manière t’as rien à perdre, vas-y!». Mais je serais venu même sans le projet, on avait déjà trouvé de l’argent.  C’était vraiment ma dernière chance…

Que pouvez-vous dire du projet Doctor Life?

- Premièrement, partout où je me suis soigné  j’étais considéré comme un toxicomane, mais pas ici. Je suis une personne normale, un malade. Comme si j’avais de la grippe. Ça, c’est ce que j’aime. L’attitude des médecins, l’attitude de tout le monde. Ici on nous traite comme des personnes humaines. Le traitement, il est super! Je connais beaucoup de monde qui veut venir ici. On peut dire que je suis parti en éclairage. Maintenant on m’appelle et on me demande de venir avec eux en tant qu’accompagnant. Il y en a déjà deux qui se sont décidés. Alors, ce n’est peut-être pas la dernière fois que je suis ici!

Que pensez-vous de professeur?

- Il y a un gars que je connais qui a pris une photo avec lui, il y a déjà longtemps. Il disait que c’était impossible de l’approcher, des gardes de corps sont partout. Là, je suis arrivé, on me dit: «C’est sa voiture, c’est lui qui arrive». Au début j’étais choqué. Pour la première fois, il est venu me voir avant le coma. J’étais encore conscient. Je vois, c’est lui qui rentre. On a dit bonjour, et je ne sais pas pourquoi, j’ai oublié comment je m’appelais. J’avais peur de lui. Et puis, quand on a mieux fait connaissance, j’ai compris que c’est quelqu’un de bien, de raisonnable, quoi dire d’autre. On n’oublie pas des gens comme lui!

À cette étape de traitement, voyez-vous déjà des changements?

- Là, je suis assis ici tranquillement, je discute avec vous, je ne pense à rien, je vous parle simplement et je n’ai pas d’autres idées parasites. Et avant tout le temps c’était «jjjjj».

Les relations avec votre femme se sont améliorées?

- Oui, bien sûr, on serait déjà sans doute divorcé, si je me conduisais comme avant. Pas d’alcool, pas de drogue et tout va bien. J’y pense encore pour l’instant, mais je n’ai pas envie d’en prendre. Si je voulais, j’en aurais trouvé depuis longtemps.