Télé-réalité Regarde et prends ta décision!

De temps en temps le professeur Nazaraliev appelle un des participants dans son bureau pour lui parler tête à tête. Et ici, sur la rive sud, tous les huit ont pu discuter avec le docteur dans une ambiance non officielle, assis sur un banc comme de bon vieux amis. Par conséquent, la discussion était également plus personnelle. Il s’est avéré que la fille de professeur a elle aussi passé en son temps le programme «Mindcrafting».

«Elle avait 8 ans et elle était très dépressive. Je lui ai montré les exercice de respiration. Les enfants, ils sont purs, leur cerveau n’est pas pollué. J’ai aussi donné d’autres exercices. Et petit à petit c’était mieux. Elle est devenue joyeuse, active, elle s’est fait beaucoup d’amis et continue depuis cinq ans de s’entrainer selon cette technique», a-t-il partagé. 

Lui-même pratique la technique de la respiration très souvent, par exemple, quand il a des rendez-vous importants. Il passe une vingtaine de minutes à faire des exercices et le résultat ne se fait pas attendre.

«On vient à un rendez-vous, on s’assoit, et il n’y a pas de questions auxquelles on ne peut pas répondre. On devient sûr de soi, moins influençable, on ne tombe pas dans les pièges! Fitness c’est quand on se fait une silhouette, bodybuilding – des muscles, et mindcrafting – le cerveau. Vous avez le droit de choisir», ajoute-t-il.

Connaissant les points faibles de ses patients, il s’adresse à chacun de façon personnelle en leur posant des questions directes, mettant à nu leur passé. «Depuis quand as-tu abandonné le sport?», balance-t-il à Victor. «Le dernier combat a eu lieu en 2000», répond-il hésitant. Aussitôt professeur fait un commentaire: «C’était il y a 12 ans… t’a plus qu’à écrire des mémoires sur la boxe».

Ensuite il donne des exemples des patients qui se sont soignés ici. Parmi eux il y a eu des milliardaires et des champions olympiques. Ceux ont réussi à arrêter, qui étaient sûrs d’eux et de leurs forces.

«Il y a une expression, ce sont des doutes qui nous rendent trouillards. Si au fond de toi tu doutes, alors tu as déjà perdu. Il faut trancher», conseille Nazaraliev à Victor.

Il s’inquiéte aussi pour Krochanov. Professeur pense qu’il a choisi une pierre trop grosse, elle sera difficile à porter pendant le pèlerinage. Gleb, lui, remarque qu’il est devenu un peu ennuyeux. Aussitôt  le jeune homme reprend courage: «Tout va bien!»

«L’essentiel c’est de vaincre soi-même!», termine Nazaraliev, comme s’il voulait préparer les participants aux difficultés à venir. En rappelant encore une fois que l’ennemi est pour l’instant à l’intérieur d’eux…