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En se trouvant au bord du lac dans les hautes montagnes, les héros de Doctor Life sont arrivés dans un monde étonnant. Sa réalité est relative, la connaissance du fond des choses  passe strictement par la méditation, et dans la tête émergent Karlos Castaneda, et Zabriskie-point, et des bases archétypiques de la création du monde par Young.

Au début de l’épisode Jenichbek Nazaraliev explique aux participants du projet télévisé ce que c’est la respiration et comment elle peut être utilisée en pratique. Par exemple, à l’aide de la respiration on peut en cinq minutes enlever des symptômes de la dépression, acquérir l’assurance en soi et recharger les batteries pour avoir de l’énergie toute la journée. Mais le professeur s’exprime de façon encore plus  mystérieuse. À partir de ce moment l’impression d’être dans un cercle ensorcelé s’intensifie.

On demande aux participants de construire tous ensemble un labyrinthe. Le psychologue explique que, d’après la théorie de Young, un labyrinthe permet de renaître à une personne qui rentre à l’intérieur. Les moines construisaient des labyrinthes comme symboles de victoire sur les doutes et l’arrivée à la fois véritable. La thérapie par le travail fait du bien à tous les participants. Après ils soulèvent les uns des autres à deux doigts chacun à son tour, en tombant avec le dos sur les bras allongés des autres participants, et Ekaterina chante en solo un couplet entier de rappeur Gouf: «… et on dit, qu’ils réussissent à soigner huit personnes sur dix». On n’a plus de doutes, les participants sont bien ces huit personnes.

Suivent ensuite les exercices du programme Mindcrafting. La danse de derviche permet en affaiblissant l’hémisphère gauche «logique» du cerveau d’actionner l’hémisphère droit «artistique». Le tournoiement sur place avec un bras allongé sur lequel est fixé le regard, donne l’effet de planer et de l’image floue. C’est de cette façon que l’entonnoir absorbe la personne et son esprit se libère. Il est connu que les derviches pouvaient tourner pendent des heures en essayant de comprendre la conception inconcevable du monde.

Le professeur Nazaraliev a également raconté comment est venue l’idée de rassembler dans un même programme les pratiques orientales de méditation et la psychologie transpersonnelle occidentale. Lors de son voyage autour du monde, pendant lequel il a visité les cinq continents et plus de 40 pays, il a rencontré un yogi qui lui a appris le respiration, la base de Mindcrafting. En testant sur lui-même son effet sur les sphères physiques et émotionnelles, le professeur a aussitôt trouvé quoi répondre à yogi: c’est une sensation du vide. Absolument exact, a remarqué le yogi. En revenant, le professeur a pris six de ses patients qui se trouvaient à ce moment-là à la clinique pour réhabilitation, et il est parti avec eux dans les hautes montagnes pour faire la première séance du programme d’assainissement du corps et de l’esprit.

En regardant les héros de Doctor Life on voit que ceux qui ont beaucoup de connaissances, ainsi que les plus simples parmi eux, ils sont tous autant intéressés par le programme. Le gong sonne et les participants assis en cercle, mais tournant le visage à l’extérieur commencent la méditation «Aum». La forme verbale «Aum» c’est aussi une forme-ancêtre de beaucoup de paroles sacrées, à travers laquelle on se libère de la présence instantanée ici et maintenant et passe dans un équilibre suspendu entre le passé et le futur. Le temps s’arrête pendant qu’on se trouve à l’intérieur du son «Aum».

Il faut mentionner à part le sauna au bord du lac. Après s’être enduits de boue aux vertus médicinales, les héros qui ressemblent beaucoup les gobelins et qui se moquent les uns des autres à ce sujet, passent la procédure de désintoxication obligatoire. Professeur Nazaraliev rappelle aux participants qu’ils doivent faire sortir les sels des métaux lourds de leurs articulations. Seulement après on pourra dire qu’ils sont complètement débarrassés des conséquences de la consommation de drogue. Le sauna et la baignade ont été bien appréciés par les participants qui se sont sentis un moment en vacances.

A la fin de l’épisode les participants de Docteur Life ont échangé avec l’animateur de Mindcrafting sur la mauvaise perception des narco dépendants et une attitude négative de la société envers eux. Irina Anisimova a remarqué en particulier que les toxicomanes sont capables de tout non pas pour l’euphorie, mais pour se sentir mieux. Ce sont des personnes malades, insistait-elle. Tous étaient d’accord avec elle, mais la retenue des discussions à table annonçaient déjà le «silence» dans des yourtes éloignées qui attend les six participants et qui durera 24 heures. L’Italien et Anatoly qui ont fait de la prison plus d’une fois ne feront pas cet exercice, et semblent un peu déçus. La solitude silencieuse n’a encore fait de mal à personne dans la quête de la sensation de vide nécessaire.