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À part l’âge et la dépendance, il semblerait qu’ils ont peu de choses en commun. Il est plus facile de dire pourquoi ils ne se ressemblent pas.

Par exemple, les spectateurs trouvent que l’Italien est un personnage douteux. «Il devrait moins cancaner de ses copains de malheur et être plus respectueux envers son père», «C’est un type étrange, je ne sais pas pourquoi, mais il m’est antipathique…», «Oh, il a la tête d’être quelqu’un de rusé. Je le sens, il va encore en faire de belles sur le projet!», écrit-on sur lui dans les commentaires des épisodes.

Anatoly au contraire, provoque chez les gens des réactions généralement positives. Il donne réellement l’impression d’être une personne calme et sûr de lui. Voilà ce qu’écrivent sur lui ceux qui suivent attentivement le projet:

«On sent comme une «tige» en toi, une charisme. Bonne chance!», «Anatoly, tout le Magadan et Palatka sont avec toi!», «Un mec fort, un vrais homme, il n’étale pas de la bave, ni de la morve, ne s’écrase pas en bouillie! Je crois qu’il a vraiment une chance de vaincre cette dépendance! Continue comme ça!»

Cependant l’Italien n’a pas la même opinion à ce sujet. Il se voit, au contraire, dans un tandem amical avec Anatoly. Et il est vrai qu’ils travaillent très souvent ensemble tous les deux.

«Si le psychologue donne un exercice pour parler l’un de l’autre, on est ensemble avec Anatoly. Si on ne fait pas l’épreuve du silence, alors on est tous les deux à ne pas la faire. Les exercices sont donnés par des psychologues différents, et à chaque fois nous sommes en tandem», confie-t-il.

L’Italien ne trouve pas de réponse pourquoi cela se passe ainsi, il remarque juste:

«Encore ça arriverait qu’une fois, d’accord. Mais trois-quatre fois. C’est déjà une tendance. Il n’y a pas que nous qui l’ont remarqué, mais aussi les autres participants. C’est vrai, vous êtes ensemble tantôt ici, tantôt là».

Contrairement à l’Italien, Anatoly n’y voit absolument aucun symbolisme. Comme, d’ailleurs, il ne voit pas l’Italien faire partie de son entourage.

«Il croit avoir des dents, mais il en a pas! Mais non, c’est quelqu’un de faible! Punaise, je choisis mes amis moi-même! Et ça, ça m’étonnerais. Plutôt être seul qu’avec n’importe qui!», dit-il.

Il n’est pas exclu que l’idée d’être aussi fort que son copain de malheur aide l’un d’eux de retrouver l’assurance. Et l’autre, en voyant cela, trouve en lui encore plus de force. Ils sont différents, mais la seule chose qui les unit c’est la volonté de rompre avec leur dépendance. Dans ce cas-là, tout le reste, par exemple, lequel des deux est plus attractif ou plus noble, perd pour le spectateur tout son intérêt.