Une pause

11.11.2012, 19:32

Dans le nouvel épisode les héros de Doctor Life font avec une constance infatigable des exercices du programme Mindcrafting, en perfectionnant leur esprit dans la résistance à la dépendance et aux futures tentations.

Professeur Nazaraliev rassemble autour de lui les participants de la télé-réalité et dessine schématiquement sur le papier les sept niveaux pour atteindre l’état de conscience suprême. Là il faut remarquer qu’au stade de peaufinement le programme Mindcrafting s’appelait «Le septième ciel». Les yogis et les personnes expérimentées en méditation peuvent facilement élargir leurs horizons et leur champ réceptif à l’aide des techniques qui paraissent faciles, mais qui sont en réalité difficiles à mettre en œuvre. Le prototype de Mindcrafting utilisait dans son intitulé la métaphore connue de tout le monde «être au septième ciel». Tout le cycle de ce complexe des pratiques est orienté sur la connaissance de soi et l’atteinte du bonheur et de l’intégrité par une personne concrète.

Andrey Krochanov confie que les exercices lui procurent du plaisir. Et l’Italien souligne le retour de l’appétit et la prise du poids. «L’idée que je suis venu ici me soigner de la toxicomanie s’est perdue, par contre l’idée d’être venu assimiler les bases de la méditation et de la philosophie orientale, elle, je l’aime bien», dit-il avec enthousiasme.

En même temps la psychologue Fatima Raimkulova rappelle aux participants qui attendent avec leurs bâtons sur un carré de terrain nettoyé: «Dans votre conscience un labyrinthe c’est un chaos où il y a beaucoup d’impasses».  Cependant la naissance d’un nouveau «JE» est possible uniquement à son issue; si les participants construisent le labyrinthe et en sortent, ils renaitrons en tant que personnalités sur le plan symbolique.

Ils reçoivent un schéma détaillé de construction du labyrinthe, mais tous commencent, métaphoriquement parlant, à tirer sur le même rondin. Même les gros jurons d’Anatoly n’arrivent pas à traverser le gouffre béant entre l’efficacité et l’agitation des participants sur le terrain. La psychologue fait constamment le point et reste mécontente du travail de la pose de la base du labyrinthe.  Alex fait preuve de l’intelligence spatiale la plus développée et résout le problème quand tout le monde arrive à comprendre qu’il faut agir ensemble et non chacun de son côté.

«Il y a eu des difficultés avec la géométrie», avoue Anatoly. Mais les participants ont pu transmettre à leurs pierres toutes les émotions négatives vécues pendant la construction des fondations du labyrinthe, ainsi que le reste de l’énergie noire emplissant leur cœur et esprits. Andrey a éprouvé les sensations physiologiques les plus fortes, résultant du travail avec la pierre: «Ça me tordait les tripes, c’est la culpabilité, parce que j’ai fait beaucoup de conneries». Victor s’est aperçu que sa pierre s’est tellement chargée de son énergie qu’elle produit des décharges électriques, et Alex a même eu une métaphore visuelle, les anneaux noirs sortant de lui qu’il transmet à un morceau de la roche de montagne dans ces mains.

En même temps Ekaterina et Irina commencent le rituel du silence. Pendant la tempête sur le lac elles s’isolent dans des yourtes éloignées et doivent passer 24 heures sans dire un mot. Quand Victor avec des provisions rend visite à Irina, il la trouve effondrée et en larmes. «Quoi, tu veux te pendre? C’est si cruel que ça?», demande-t-il. Elle lui montre la lettre. On a demandé à chaque participant qui a donné le serment de garder le silence pendant une journée, d’écrire une lettre à une personne la plus proche. De cette façon ils établissent le contact avec ceux qui ont le plus souffert de leur dépendance.

A la visite du soir Alex dit à Victor: «Demain ça sera à nous de jouer aux Robinsons». Mais ce dernier ne voit rien d’effrayant dans la perspective de rester en tête à tête avec soi-même. Il oublie cependant que le silence paisible est un absolu du septième niveau qui doit être préparé par toutes les techniques précédentes. Et si la retenue de respiration élargie la conscience, le silence travaille en profondeur. Apprendre quelque chose sur soi-même en gardant le silence peut s’avérer une épreuve difficile. Même pour Victor qui profite d’une pause pour entrainer sa respiration.

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Commentaires:

  • François   11.11.2012, 15:51
    Pour construire le labyrinthe il faut faire travailler sa matière grise
  • Rania   07.11.2012, 14:43
    L’Italien a oublié pourquoi il est venu ici.
  • Sofie   04.11.2012, 10:41
    J’aime bien ces exercices du programme Mindcrafting.

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