Allez, au revoir!

16.11.2012, 10:04

Les participants ne s’attendaient pas du tout à ce que les évènements prennent une telle tournure. En revenant à la clinique après le programme Mindcrafting au bord d’Issyk-Koul, ils ne savaient pas encore qu’ils ne seront que six à passer la troisième étape de traitement. Ils étaient sûrs que le conseil des médecins devait décider qui entre eux allait faire le pèlerinage et qui passerait la psychothérapie stress-énergétique (PSE). Et c’est tout.

L’Italien s’inquiétait le moins. A la question, qui pourrait quitter le projet à cette étape, une heure avant la prise de décision par les médecins, il a répondu:

«Quelle étrange question ! On avance tous de façon tellement régulière, pourquoi pourrait-on être viré? Que pour une faute grave. Mais nous allons tous mieux. Tout le monde est adéquat. Aucun de nous ne fera d’erreurs. C’est une question déplacée!»

Il est vrai que ce n’était pas facile pour les médecins de décider lesquels des huit patients quitteront le projet juste avant la finale. Il y en avait au moins trois qui étaient menacés. Finalement, après plusieurs heures de délibérations orageuses, par décision collective il a été  adopté de renvoyer chez eux deux patients: L’Italien et Alex.

«Depuis le tout début du traitement nous voyions une forme de comportement assez démonstrative. Il n’a pas la compréhension suffisamment profonde du processus de traitement. Même le premier jour quand il est arrivé à la clinique, il a déclaré: «Je ne me considère pas en tant que toxicomane», a dit le médecin traitant personnel de L’Italien Elmira Satybekova.

Rappelons que la participation de L’Italien, le personnage le plus scandaleux sur le projet, a été déjà remise en question plus d’une fois. Mais cette fois-ci les médecins ont pris la décision définitive: de le faire sortir de la clinique sans lui laisser la possibilité de passer la troisième étape. Il s’est avéré que le manque de motivation et d’autocritique chez un patient est aussi une faute grave, que L’Italien ne réalisera probablement jamais.

«Cela aurait été ridicule de discuter avec des professionnels. Je suis très content que les médecins ont décidé que je suis déjà prêt pour revenir dans la société. Ça me donnera de l’assurance, on peut compter sur moi!», a-t-il dit plus tard.

Les spécialistes lui ont tout de même recommendé de continuer le travail avec des psychologues et des psychothérapeutes dans son pays natal. En ce qui concerne Alex, il a eu plus de chance. Les médecins ont décidé de le mettre en vacances thérapeutiques. Et cela veut dire que dans trois mois il pourra revenir à la clinique de Nazaraliev et terminer son traitement. Selon les médecins, pour l’instant il n’est pas prêt de passer la troisième étape. Néanmoins, ils observent chez lui de grands progrès.

«Il a passé une bonne école. Mais actuellement il est très inquiet, il a beaucoup de craintes. En plus de la drogue, il a une dépendance de l’alcool. Mais il est prêt à travailler avec des psychologues et à continuer à se battre», a dit le psychologue clinique Alevtina Jélonkina.

Alex a réagi à cette nouvelle de façon tout à fait adéquate. Selon lui, il se sent bien, et ce qui importe c’est qu’il a envie de continuer à se battre.

«Dès mon retour je m’occuperai de mes papiers et j’irais travailler. Je survivrai!», a-t-il confié.

Quant aux autres participants, l’étape finale de traitement et la possibilité de mettre un point définitif dans leur ancienne vie les attendent. Anatoly, Andrey, Gleb et Irina vont partir pour le pèlerinage. Et Ekaterina et Victor vont devoir tenir bon, dans le sens propre du terme, pendant la procédure de PSE. Vont-ils y arriver ou y-a-t-il un risque d’échouer pour eux aussi, nous le saurons dans le prochain épisode.

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Commentaires:

  • Jacque   17.11.2012, 09:54
    Cet Italien ne cesse pas de m'étonner, il n’existe pas un autre imbécile comme lui.
  • Paul   16.11.2012, 23:50
    Alex est un home sans volonté, je ne m'étonnerai pas s’il reviendra à l'utilisation de drogues et d'alcool.
  • Elena   16.11.2012, 15:44
    Je suis d'accord avec le professeur, chez l’Italien complètement absent le sens d’autocritique.

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