Les participants sur le Mindcrafting
Les méditations quotidiennes à l’air frais, le tournoiement d’une danse, le sauna, la baignade dans le lac salé, bref, les participants garderont sans aucun doute les meilleurs souvenirs de la deuxième étape de traitement. Aujourd’hui ils évoquent avec le sourire même le labyrinthe qui selon eux leur a fait du mauvais sang.
«Tout nous a plu! Après le coma il y avait comme un trou dans la tête, et là-bas il s’est entièrement rempli. Pendant qu’on faisait le labyrinthe, on en bavait, et il s’est avéré à la fin qu’il fonctionne. Je m’étais un peu perdu là-dedans, j’ai eu peur de ne pas en sortir. On l’a fait grand, finalement», a confié le participant d’Allemagne Victor Malleker.
Le sens de la danse des derviches a été au départ interprété par chacun à sa façon. Aussi bien que la construction du labyrinthe, le premier jour cette technique n’a pas été prise au sérieux, pensant qu’elle était nécessaire pour obtenir la sensation de joie.
«C’est aussi une sorte s’euphorie, une forme d’extase, je ne sais même pas, un genre de kief, quoi», a dit Ekaterina.
Par la suite ils ont commencé à prendre chaque exercice plus au sérieux, en adoptant des principes des techniques anciennes et uniques.
«Nous avons acquis de la volonté!» a répondu Alex brièvement, mais fermement à la question sur le sens de la danse.
Si avant le projet aucun d’eux ne connaissait ni la méditation, ni les techniques de la respiration, maintenant ils continuent de se relaxer de cette façon même après la fin du programme Mindcrafting. De leurs propre gré cette fois-ci.
«J’ai réussi à choper ce qu’il fallait. Après la respiration on ressent la légèreté dans tout le corps, l’absence de pensées, c’est très agréable. Ça calme super bien», a dit Andrey Krochanov.
Malgré l’automne, Issyk-Koul a tout de même charmé les participants par sa beauté et sa sérénité. Toutes les tentatives de le comparer à un autre endroit ont échoué.
«Ca ne ressemble pas à la mer Noire, ni à la mer d’Azov, je ne suis jamais allé au lac Baïkal pour pouvoir comparer…», réfléchi Andrey. Contrairement à lui, Gleb passe quand de même un parallèle. «Si on ne sait pas que c’est un lac, et on vient juste comme ça, ça rappelle la Turquie, ou alors le Mexique », dit-il.
Néanmoins, dans aucun de ses pays ils n’auraient acquis des savoir-faire qu’ils ont acquis ici. Après avoir vécu une semaine dans un village de yourtes, ils ont appris à retrouver le calme, le silence et la stabilité dont ils avaient tant besoin.
Commentaires:
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Bertran 17.11.2012, 10:33
Oui la danse des derviches, c’est une sorte s’euphorie, une forme d’extase.245 194 -
Louisa 16.11.2012, 23:43
Ce lieu est tellement féerique, je voudrais là visiter. -
Nicole 16.11.2012, 17:23
Ça me plaît beaucoup cette technique de la respiration, j’aimerais bien la maîtriser.