La destination
Tel un mantra, les participants répètent en tenant dans les mains la pierre: «De pierre à pierre, de cœur à cœur. Que mes mains soient libres de la drogue». Le pèlerinage jusqu’au Mont de Salut Tashtar-Ata commence à la hauteur de 3030 m au-dessus du niveau de la mer et à 246 km jusqu’à la destination.
On pourrait marquer le début du résumé du 17me épisode par la liste des plaintes de vrais marcheurs et de ceux qui n’aiment pas des promenades catégoriquement. Premièrement, Gleb, Irina, Anatoly et Andrey se plaignent des ampoules, des tendons qui ne se font pas oublier, des jambes qui leurs manquent, du poids des «pierres de l’âme», avec lesquelles ils ont travaillé dans le cadre de la lapidopsychothérapie, et des douleurs aigues dans la colonne vertébrale.
Deuxièmement, Irina et Gleb ne comprennent pas le sens pratique du pèlerinage qu’ils sont en train de faire. Au début de l’épisode le professeur Jenichbek Nazaraliev partage ses impressions sur la pratique de pèlerinage vue au Tibet. Tous les trois pas les yogis se couchaient par terre sur leur chemin. La monotonie des mouvements du corps les éloignait du stress et des efforts physiques. Seulement dans une telle ouverture de conscience peut briller la graine du sens suprême.
Mais les participants n’ont pas le temps d’avoir des éclairages de ce genre – ils sont obligés de se battre contre eux-mêmes et leur paraisse, et Gleb doit en plus expliquer son retard par son dos malade. Dans cette course ce n’est pas lui le leader: pas capable de doubler le robuste Anatoly, Gleb quitte la piste et saute sur les montagnes en coupant désespérément à travers. Dans cet acte également on peut voir l’attitude inconsciente envers le traitement.
L’avant-histoire du pèlerinage n’a pas seulement des racines tibétaines. Les participants passent exactement par la même route qu’empruntent l’héroïne et l’opium exportés de l’Afghanistan pour aller en Europe. C’est la route du trafic de drogue le plus important dans le monde. Douze tonnes de produits stupéfiants par an passent ici. Professeur Nazaraliev l’appelle «La Grande Route de l’Opium» par analogie avec la route de la soie.
De toute évidence, Gleb ne le connais pas, mais il ne veut pas être pris pour un faible. Le surnom d’Alex est devenu pour lui un nom commun. «Vous devez penser que je suis un Alex», dit-il à la fin de la première journée, après avoir fait 40 km. Mais la peur d’abandonner la route et quitter le projet est présente chez tous les participants Doctor Life. Sauf, peut-être, Irina qui a déjà prévu d’enlever de son dos la charge qui est au-dessus de ses forces et de jeter la pierre de l’âme avant l’heure non pas du versant de Tashtar-Ata, mais dans un fossé le plus proche.
À la vue des instructeurs elle gémit sans arrêt: «Mon cœur va sauter dehors, ça tape dans les oreilles, et en plus on n’a pas le droit de prendre les raccourcis». Dans quelques temps: «J’ai mal au foie. Gleb, il n’est pas malade, il ment qu’il a mal. Il marche avec Anatoly». Et juste avant la décision définitive de rentrer à la clinique: «Je n’y vois pas le sens, je n’irais pas plus loin. Je ne veux pas marcher. Pourquoi se torturer. «Tu iras, tu comprendras». Je n’ai rien compris du tout! Je ne comprends pas, pourquoi je me prends la tête!» La discussion avec l’instructeur ne rend pas Irina plus motivée. Elle quitte le projet et rejoint l’Italien, Alex et Gleb, qui juste avant a agi de façon encore plus malhonnête et a quitté le projet à cause de cela.
Le plus jeune participant, comme on l’a souvent appelé, a non pas seulement coupé à travers les montagnes, mais a mis en danger sa vie et celle de caméraman, tous les deux ont faillis tomber d’un escarpement. Et si Irina avait déjà tout prouvé à elle-même et pour elle la distance de 100 km passée est devenue un Everest personnel, Gleb paraissait un petit peu déçu quand on l’a renvoyé. Il avait dit aux instructeurs qu’il a reçu un traumatisme du dos après avoir raté un tremplin sur un snowboard. L’ironie du destin a fait qu’en cours du pèlerinage Gleb a raté encore une fois et failli de tomber d’un escarpement. Et c’est un grave traumatisme pour son égo.
En quittant le projet à la suite de Gleb, Irina dit à Andrey et Anatoly avec la foi et l’espoir: «Il faut que vous au moins, vous y arriviez!» Mais les derniers héros ont encore trois jours de route devant eux, les plus difficiles sans doute. Pendant ce temps à clinique Victor et Ekaterina attendent le moment de passer la thérapie stress-énergétique – une invention personnelle de professeur Nazaraliev classée secrète pendant longtemps, autour de laquelle beaucoup de rumeurs se sont créés.
Commentaires:
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François 26.11.2012, 12:12
Irina gémit toujours et sans arrêt, j’ai l’impression qu’elle ne veut pas guérir.238 153 -
Vincent 26.11.2012, 12:08
Gleb, tu es un faiblard, vas à ta mere! -
Michelle 26.11.2012, 12:04
Maintenant je sais, où se trouve «La Grande Route de l’Opium». -
Cloé 26.11.2012, 12:01
Tous les trois pas les yogis se couchaient par terre sur leur chemin, cela c’est vraiment difficile.