La chasse du diable

27.11.2012, 11:12

La psychothérapie stress-énergétique est souvent comparée à cette pratique mystérieuse. Le professeur Nazaraliev, lui, est appelé exorciste, tellement les sensations du patient pendant cette séances sont particulières.

Ekaterina Antipova et Victor Malleker ont dû supporter trois jours de tension émotionnelle, pendant tout ce temps ils se préparaient à la procédure de la PSE, alors que leurs compères marchaient 250 km sur un chemin de montagnes avec «la pierre de l’âme» sur leurs épaules. La forme de la troisième et dernière étape de traitement a été déterminée par le conseil des médecins pour chacun des participants en tenant compte de leurs capacités psychologiques, de leur endurance physique et du niveau de leur motivation initiale pour la guérison.

Victor Malleker a avoué que les dernières minutes avant le début de la séance ont été les plus difficiles. L’ancien boxeur était très angoissé, il était comme une âme en peine en attendant les médecins. Victor a trouvé que la procédure de la PSE en elle-même faisait peur, bien qu’il ne voyait pas ce qui se passait exactement pendant la séance, il entendait seulement des ordres de Nazaraliev et  ressentais de forts picotements dans le cou, la contraction des muscles et les tremblements de tout le corps.

«J’ai eu peur, j’ai ressenti toutes les émotions. C’était dur physiquement. Le pont, la tête qui se colle au dos, je tremblais tout entier, ça c’était dur. J’avais peur de tomber. J’avais promis que je resterais debout jusqu’au dernier moment», a-t-il dit.

Ekaterina Antipova a aussi eu des associations avec l’enfer. Elle avait très peur et trouvait la séance éprouvante. Elle a eu du mal à tenir jusqu’à la fin. Comme Victor, elle ne voyait rien, elle entendait seulement des répliques courtes des médecins.

«Ils couraient autour de moi comme des diablotins, criaient quelque chose, chuchotaient dans les oreilles, parlaient fort. Tantôt ils chuchotaient, tantôt il parlait fort », a confié la jeune femme.

Pendant la PSE le patient est mis dans un état de transe particulier, après quoi dans un état de conscience modifié, quand le malade est partiellement désorienté dans le temps et dans l’espace, on place dans son subconscient des affirmations nécessaires, on persuade la personne de sa capacité de résister à des tentations et on stimule des ressources volontaires cachées.

«Si tu te trouves avec tes amis ou quelque part où il y aura de la drogue, tu la refusera. N’existe pas une force capable de te faire consommer de cette saleté, il n’y a qu’une force, c’est Toi, ton amour-propre et ce puissant inconnu que tu es en train de recevoir. Tu es une personnalité forte, tu es rechargée. Et ainsi de suite dans ce genre et sur le même ton, comme si on lisait une prière. C’était effrayant», a dit Ekaterina.

Les médecins surveillaient très attentivement leurs patients, comprenant qu’il est très difficile de supporter la psychothérapie stress-énergétique. Cela demande aux spécialistes également beaucoup d’énergie et après la fin de la séance ils se sentent en général comme un citron pressé. Comme l’a dit Ekaterina Antipova, c’est la voix de Nazaraliev qui lui a aidé de tenir jusqu’au bout. C’est comme si une force, une puissance, une énergie émanait du professeur que Victor Malleker a aussi ressenti:

«Je me suis tout simplement confié à lui. C’est sa voix que j’entendais le plus souvent. Évidemment, j’entendais toutes les voix, mais la sienne pendant qu’il était derrière moi me faisait me sentir entre des mains sures».

Le soulagement, la sensation de s’être débarrassés d’un malheur, voilà ce qu’ont ressentis des héros de la télé-réalité après la fin de la séance de la PSE. En tombant presque aussitôt dans un sommeil profond, ils ont dormi deux heures et se sont réveillés pour une nouvelle vie où il n’y a pas de place pour la drogue. Victor s’est senti heureux pour la première fois depuis quinze ans. L’assurance dans l’avenir est apparue. Le monde est à nouveau plein de couleurs.

«Et l’odeur du sapin est apparu. Avant je ne le sentais pas. C’est un bonheur, une joie pour l’organisme, un nouveau jour commence», a-t-il dit.

Il n’y a plus de retour possible dans le passé. Ce n’est pas pour cela qu’ils sont passés à travers des blocages, des syndromes de sevrage, des systèmes entiers d’entrainements psychologiques, pour retomber à nouveau dans des sables mouvants de la toxicomanie.

«J’en reviens pas, tellement tout est merveilleux. Je réalise que la vie bouillonne. Et là-bas je n’y retournerais plus. C’est tout. C’est pour ça que je n’ai pas peur. Je n’y retourne pas. Je vais partir à St-Petersbourg», a dit Ekaterina en conclusion.

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Commentaires:

  • Romain   27.11.2012, 17:19
    Quoi qu'il en soit, tous les participants sont passés un long chemin vers la guérison souhaitons leur une bonne chance.
  • Elena   27.11.2012, 17:16
    Cette procédure est très intéressante
  • Bertran   27.11.2012, 17:12
    La procédure de la PSE me faisait peur aussi
  • Patrick   27.11.2012, 17:09
    Mais la psychothérapie stress-énergétique c’est une pratique vraiment mystérieuse.

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