Glossaire de «Doctor Life»

03.12.2012, 17:31

En plus du jargon difficile à comprendre des participants narco dépendants, il y avait beaucoup de terminologie spéciale sur le projet «Doctor Life». Nous vous proposons un guide de ces mots et notions, qui aiderons de mieux comprendre ce qui se passait devant les caméras.

Anniversaire

Il y a encore deux mois la participante de «Doctor Life» de Moscou, Irina Anisimova ne s’imaginait pas qu’elle fêterait son 29ième anniversaire dans un pays étranger entourée d’une bande chaleureuse de nouveaux amis. Cette année cet évènement est tombé en même temps que son traitement à la clinique de Nazarliev. Le sourire n’a pas quitté son visage pendant toute la soirée.
«Je n’aime pas trop ce jour-là. Mais cette fois-ci c’était agréable, la surprise était réussie. Les copains ont déssiné un poster avec les poèmes et des dessins. On m’a offert des fleurs et un fouet pour chasser les démons», a dit Irina en souriant.

Argent

Le cinquième épisode met un accent important sur argent et l’attitude envers lui. «Donne l’argent!», c’est ainsi qu’Andrey Krochanov formulera sa demande principale à sa famille. Victor Malleker se mettait dans de tels état qu’il ne se souvenait pas où il cachait des chèques et carte bancaires de lui-même. Et Anatoly Nesmiyanov promet à sa mère de lui rembourser par le travail tout l’argent qu’il lui a emprunté, volé et soutiré. Avec la dépendance des proches «notre vie était terminée, l’existence a commencé», comme l’a formulé très nettement la mère d’Anatoly à la consultation de psychologue. On ressent de la honte. La majorité l’ont reconnu: il est impossible de le cacher aux autres, parce que la famille est la dernière à apprendre une chose pareille.

Aum

Le gong sonne et les participants assis dans un cercle les visages tournés vers l’extérieur commencent l’exercice «Aum». La forme verbale «Aum» est aussi une forme-ancêtre de beaucoup de mots sacrés, à travers laquelle les gens se libèrent de la présence instantanée ici et maintenant et passent dans l’état d’un équilibre suspendu entre le passé et le futur. Le temps cesse de couler pendant qu’on se trouve à l’intérieur du son «Aum» .

Bagarres

Il n’y a pas eu de bagarres sur le projet. Pendant le pèlerinage Andrey et Anatoly se sont mis d’accord de se donner un coup sur les oreilles si l’un d’eux décide d’abandonner. Mais là aussi on a pu l’éviter.

Blocage

Dans le cadre de la première étape de traitement les participants de «Doctor Life» ont eu la séance de Blocage centrale cholynolitique (BCC), la méthode unique de délivrance du patient de la dépendance physique, introduite dans la pratique médicale par Docteur Nazaraliev. Elle est également appelée la thérapie athropinocomateuse. Pendant la séance la chambre de la clinique fait penser à un compartiment d’hybernation d’un vaisseau spatial dans un film de science-fiction.

Danse des derviches

En mettant les kimonos pendant la deuxième étape de traitement au lac Issyk-Koul, les participants du projet Doctor Life ne réalisaient pas jusqu’au bout ce qu’il y avait de si particulier en cette danse de derviches et ce qu’elle pourrait leurs apporter. Un endroit ouvert parmi les yourtes avec une vue sur le lac a servi de scène pour ce spectacle particulier. En concentrant leur attention sur un point, ils tournaient sous accompagnement musical d’un des instruments à vent des plus anciens au monde, didgeridoo. D’abord lentement, puis de plus en plus vite. Ensuite, après avoir trouvé le rythme, les participants ont commencé à répéter après l’entraineur: «Tout est instable! Tout est relatif! Je suis stable! Je suis fort! Je suis décidé! Je peux tout!» D’après le psychologue-toxicologue Azamat Oussoupov, cette technique psychologique permet d’agir sur la conscience et de la modifier. Si cet exercice est fait correctement, on peut atteindre l’état de transe. La durée de la danse, comme il s’avère, n’est pas très importante. Quoique dans l’ancienneté les derviches pouvaient tourner pendant des heures, des jours, sans s’arrêter pour manger.

Dose

La nuit juste avant le départ pour Bichkek Irina a pris une dose d’héroïne. La dose d’Andrey Krochanov n’était pas moins de 0,5 g. Victor et Alex étaient aussi accros de l’héroïne. En plus ils étaient prisonniers de la dépendance alcoolique. Gleb par contre ne faisait que de fumer en prenant soin de ses bras. Anatoly et Ekatérina cuisinaient de la désomorphine, connue sous le nom populaire de la « drogue crocodile ». L’Italien résistait pendant trois ans à l’héroïne avant de rechuter.

Drifting

La participant des État-Unis, Gleb Antonov ne s’attendait pas à ce qu’il aurait la possibilité de pratiquer sa passion en se trouvant dans une clinique toxicologique. La rencontre avec des pilotes de courses locaux est devenue pour lui une vraie surprise. Dans le garage d’un des clubs automobiles locaux le jeune homme a pu enfin discuter de ses sujets préférés. Les jeunes lui ont montré leurs voitures, ont parlé de sport automobile à Kirghizstan, ont regardé la vidéo des manifestations automobiles de Gleb. Et un peu plus tard ils ont testé la piste d’un ancien aérodrome se trouvant à 45 km de la ville.

Ennemis

Ce n’est pas pour rien qu’avant tout les psychologues écoutent très attentivement: tout discours est autobiographique et révèle la personnalité de celui qui parle. Gleb libre et décontracté a annoncé clairement qu’il considère ses ennemis comme des obstacles à son envie de prendre de la drogue. Quant à Victor, il préfère un autre style: il parle de son seul ennemi de manière très directe et brutale, en s’exprimant par métaphore sans s’en rendre compte. Au moment de son départ il dit à son ennemi juré qui lui tend la main en signe de paix: «Ne tends pas ta main, les trains passent vite ici. Ils pourraient bien t’accrocher».

A la consultation de psychologue Andrey dessine un éléphantocheval, «un peu comme le centaure». Cet animal est ami avec la girafe, il n’a pas d’ennemis. Le psychologue propose à son tour de différentes interprétations des dessins. Sur l’un d’eux, comme le décrit Andrey, un jeune homme d’une trentaine d’années rentre à la maison après la cueillette des pommes. «Nous devons, sans doute, nous habituer au fait que ça peut être bien», conclut le psychologue après avoir étudié les productions artistiques.

Johnny Depp

La participant d’outre-mer, Gleb, a aussitôt attiré l’attention des femmes, des mères et des épouses des autres participants. Le groupe de tournage lui a également sympathisé, en lui donnant le surnom de «Jonny Depp». Car le jeune homme ne rêve pas seulement de devenir un pilote de courses connu, mais aussi conquérir Hollywood.

Isolateur d’enquête

Une semaine et demi avant de venir au Centre Médical de docteur Nazaraliev, le participant des État-Unis, Gleb était condamné à une réclusion dans l’isolateur d’enquête pour le non-respect du tribunal. Il n’est pas venu à l’heure fixée pour l’étude de son affaire. En punition il devait soit faire le nombre nécessaire des travaux d’utilité publique, soit rester enfermé dans la céllule pendant trois jours. Finalement Gleb n’a pas travaillé, alors il était obligé d’aller en prison.

 

Labyrinthe

On demande aux participants de construire un labyrinthe en travaillant en équipe. Le psychologue explique que selon la théorie de Young le labyrinthe permet de renaitre à la personne qui y rentre. Les moines construisaient des labyrinthes comme des symboles de victoire sur les doutes et de sortie vers une foi véritable.  La thérapie par le travail fait du bien à tous les héros. Malgré les disputes qui accompagnaient la construction, le labyrinthe est réussi tel que prévu initialement.

Lapidopsychothérapie

Lapidopsychothérapie est le travail avec une pierre orienté vers la reconstruction du psychisme d’un dépendant, acquisition de la paix intérieure et enlèvement du poids du cœur. Ou, comme l’a souligné le participant de Moscou Andrey Krochanov: «La guérison de l’âme à l’aide de la pierre».

Larmes

Anatoly Nesmiyanov n’a pas pu retenir ses larmes pendant le passage du labyrinthe. À voix haute il demandait pardon à tous ceux à qu’il avait menti et qu’il a trahi. Irina Anisimova pleurait en restant seule avec ses pensées pendant le vœu du silence. Ekaterina été en larmes pendant la discussion avec le psychologue Fatima au sujet de la dépendance de la jeune femme d’Anatoly. Leurs relations sont dangereux, la persuadait la spécialiste. Les accompagnants ne retenaient pas leurs émotions à l’arrivée des pèlerins au pied de la montagne Tashtar-Ata.

Mindcrafting

C’est un système de techniques et exercices psychologiques. Mindcrafting signifie littéralement en anglais «le polissage de l’intelligence». Les méditations quotidiennes à l’air frais, les tournoiements d’une danse, sauna, la baignade dans un lac salé, le vœu du silence, en un mot, la deuxième étape de traitement a sans aucun doute laissé aux participants les meilleures souvenirs. Même au labyrinthe, qui leurs a pas mal porté sur les nerfs selon leurs propre expression, ils pensent maintenant avec un sourire.

Motivation

L’élément clé pour la réalisation d’un traitement efficace. Au début du projet Irina et l’Italien se sont fait remarquer par leur faible motivation. L’absence de réelle motivation et d’autocritique sont devenus des raisons de départ de l’Italien de la clinique une semaine avant la fin de reality.

Nègre avec des cicatrices

L’Italien a apporté à la clinique un gramme de cannabis qu’il a reçu au bar «d’un nègre avec des cicatrices». Et si certains des participants ont réagis sans beaucoup d’émotions à cet incident, la prise d’analyses générale à cause de l’acte de l’Italien a provoqué une tempête d’indignation. Et après la discussion avec le régisseur de la télé-réalité Andrey Erchov sur la mission principale du projet et leur responsabilité tout le monde lui a tourné le dos. Mais l’Italien continuait à maintenir ses dires.

Oedèmes et des ulcères

Andrey Krochanov est arrivé pour le traitement à la clinique de professeur Nazaraliev avec son épouse Olga. C’est elle qui a trouvé l’information sur le projet Doctor Life. Le fait qu’il boitait et que ses bras étaient gonflés et couverts de nombreux ulcères sautait aux yeux. Un homme grand et bourru à première vue se révèlera plus tard tout à fait ouvert et souriant. Au fur et à mesure du traitement Andrey non seulement récupérera sa forme physique, mais aussi trouvera la liberté intérieure.

Pèlerinage

Dans le cadre de l’étape finale de traitement les quatre participants de la téléréalité sont partis pour une marche de six jours du pied du col de hautes montagnes Ala-Bel vers le haut de la montagne sacrée Tashtar-Ata. Chacun avait sur ses épaules un sac à dos avec sa pierre de l’âme. Sur quatre participants que deux sont arrivés à l’endroit désiré après avoir franchi 250 km, Anatoly Nesmiyanov et Andrey Krochanov.

Père des pierres

Sur la montagne Tashtar-Ata, qui veut dire en kirghize «le père des pierres», selon le principe de la métaphore cognitive les participants cherchent des pierres semblables à leur état intérieur et égaux au poids de leur maladie. Dans la méthode de Nazaraliev ces pierres s’appellent «des pierres de l’âme» et le travail avec elles lapidopsychothérapie. On emmène les héros du projet au Mont de Salut et on eur explique sa signification pour les pèlerins, souffrant de narco dépendance. Cela marque le passage à la deuxième étape de traitement, psychothérapeutique.

Période aigue

La première étape de traitement selon la méthode originale de professeur Nazaraliev est souvent apellée la période aigue. La majorité des participants avaient d’autres maladies-satellites. Alors des petits complications pendant les blocages étaient inévitables. Mais malgré cela les médecins ont réussis de corriger leur état de santé.

Personne accompagnante

C’est avant tout un assistant irremplaçable. Surtout après une procédure comme «blocage» quand les patients ne peuvent même pas se déplacer tous seuls, ils ont besoin d’aide physique. Le soutient morale est nécessaire tout le long de la période de traitement. Irina est la seule participante venue au projet sans accompagnant.

Peur et anxiété

Nous ne nous souvenons pas et ne nous connaissons pas sans la drogue, c’est le refrain de leurs réflexions là-dessus. Mais ce qui est pire encore, ce sont les situations dans lesquelles des discussions de ce genre se déroulent et ce qui leur sert de  terrain. Il semblerait que comme dans n’importe quel groupe coupé du monde extérieur (pour cette raison les participants sont prêts à donner tout ce qu’ils ont pour une minute sur Internet, mais malgré cela ils sont autorisés de parler aux familles au téléphone uniquement conformément au planning), les peurs et les anxiétés de panique se transmettent d’un participant à l’autre. Ces deux émotions les plus désagréables, l’anxiété et la peur, sont devenus le leitmotiv de quatrième épisode. Elles étaient repérées pour la première fois chez Alex lors une thérapie de groupe. L’exactitude des termes n’est pas importante, l’authenticité des émotions non plus. Ce qui importe c’est la vague passée de la chambre de l’Italien, niant de telles peurs, jusqu’à la chambre de Victor Malleker, ne souhaitant pas rechuter après la réhabilitation. Le groupe commençait à être pris de panique, car la vie à la clinique est devenu tout d’un coup une routine accablante, il y avait beaucoup de temps pour penser au futur.

Plaque de l’espoir

La plaque sacrée avec le nom et la promesse de ne pas laisser passer la chance reçue, qui a pris toute la douleur de la personne dépendante de drogue sera pour toujours fixée dans les marches qui mènent vers le Mont de Salut Tashtar-Ata, devenu l’endroit de pénitence et de mémoire des victimes de la toxicomanie. Ce rituel est une façon de prouver aux gardiens de l’esprit de Tashtar-Ata et à toute la société qu’un narco dépendant a pris le chemin de la guérison.

 

PSE

La psychothérapie stress-énergétique est également appelée simplement «le choque» et comparée à la chasse du diable. Pendant la PSE le patient est mis dans un état de transe particulier, après quoi dans un état de conscience modifié, quand le malade est partiellement désorienté dans le temps et dans l’espace, on place dans son subconscient des affirmations nécessaires, on persuade la personne de sa capacité de résister à des tentations et on stimule des ressources volontaires cachées. Elle dure 20 minutes en moyenne. Et selon les impressions des patients, 3 minutes seulement. Sur huit participants de la téléréalité que Victor Malleker et Ekaterina Antipova sont passés par la PSE. Alex, participant de Kaliningrad, envisage de faire cette séance après trois mois de réhabilitation.

Rémission

La conscience qu’il était temps d’arrêter définitivement et une fois pour toutes est venue au moment où l’Italien a rechuté à nouveau après une rémission de trois ans et demi et a perdu tout ce qu’il avait. Maintenant il est certain que pour une guérison complète en plus de sa propre volonté l’aide des spécialistes est nécessaire.

Réseaux sociaux

Les trois mille d’amis de Gleb sur Facebook ont vu le lien vers Doctor Life que son père a posté et 99% d’entre eux ont appris pour la première fois que Gleb a une courte liaison avec la drogue. Les commentaires du genre «Gleb, tu y arrivera» transmettent un mélange d’étonnement, de surprise et de confiance. Après le traitement ce sont Ekaterina, Gleb, l’Italien et Alex qui continuent à maintenir les liens via les réseaux sociaux le plus activement.

Respiration

À l’aide de la technique de respiration en cinq minutes on peut enlever des symptômes de la dépression, retrouver la confiance en soi-même et de recharger les batteries pour toute la journée. Mais me professeur Nazaraliev s’exprime de façon encore plus mystérieuse : à l’aide de la respiration on peut «attraper le vide». À partir de ce moment-là l’impression de tomber dans un cercle magique se renforce. Doctor Life utilise lui-même cette technique avant les rencontres importantes.

Rêves

Les personnes narco dépendantes contrairement à celles en bonne santé ne font habituellement pas de rêves, mais après les « blocages » les rêves sont revenus. «Nous avons échangé le monde des miracles contre les prisons avec les tours de surveillances», chante au début de l’épisode Victor Malleker, comme si soudainement il a retrouvé la vue. On comprend qu’il ne s’agit pas du régime d’hôpital grâce au rêve d’Andrey Krochanov, dans lequel il a failli prendre de la drogue, mais en se réveillant était content de se trouver au sein de la clinique, au traitement.

Le rêve de Ekaterina de Magadan avait également le caractère du revécu de l’obsession, elle rêvait d’une piqûre intramusculaire, le sang qui s’est mis à pulser et ensuite, l’hallucination d’un mille-pattes. Mais il y a aussi des rêves du futur, chez Alex, par exemple. Il racontait qu’il rêvait qu’il prenait l’avion pour rentrer chez lui et voir le premier épisode de Doctor Life sur Internet, mais il n’y était pas. Heureusement que certains rêves restent pour le moment que des rêves.

Victor rêve qu’il doit faire un choix: aller au «blocage» à la clinique ou à des examens pour entrer dans une université. «Le blocage» semble à Victor être plus important et plus urgent. «Dans dix jours tu choisiras l’université», l’assure le psychologue. «Toi, t’as dit ça juste comme ça, et pour elle ça veut dire quelque chose», constate Victor étonné.

Sauna

En se barbouillant de boue médicinale, les héros très ressemblant à des gobelins et se moquant les uns des autres à ce propos passent une procédure de détoxication obligatoire. Professeur Nazaraliev rappelle aux participants qu’ils doivent faire sortir des sels des métaux lourds de leurs articulations. Après cela seulement on pourra dire qu’ils sont complètement pures des conséquences de la consommation des produits stupéfiants. Le sauna et la baignade dans le lac qui a suivi étaient appréciés par les participants, qui se sont senti un instant comme des vacanciers.

Snickers

Après s’être fâché avec son père à cause d’un «Snickers» à 25 roubles et après avoir fait preuve un certain infantilisme, l’Italien raconte qu’avant il dépensait pour des doses des sommes incomparables, jusqu’à 500 mille par mois. Mais mélange les pinceaux en ajoutant on ne sait pourquoi: cinq mille par jour.

Téléphones portables et internet

Depuis le jour de leur arrivée à la clinique les participants étaient dans le sens propre du mot coupés du monde extérieur. Ils ont éteint leurs téléphones portables, ils n’avaient pas non plus d’accès à Internet. Une fois par semaine ils pouvaient aller au point de communication spécialement équipé pour parler à leur proches, mais pas plus de 10 minutes. Le chef de la clinique Elchibay Dzhunusov l’a expliqué cela de façon suivante:

«Les patients vont avoir une masse de séances de soins à faire. Ce sont des thérapies différentes, des perfusions. Ils ont tellement de choses devant eux qu’ils n’auront tout simplement pas le temps pour discussions au téléphone et correspondance».

Téléphone cassé

Les participants se souviendront toujours des exercices avec le psychologue Anguelina. Ça fait longtemps qu’ils n’ont pas ri autant. Par exemple, le jeu du «téléphone cassé» ne montre pas seulement comment la radio du sarafan fait naitre la désinformation et des ragots, mais aussi à quel point précisément une personne concrète reçoit l’information. Pour l’instant il est difficile pour les héros de la télé-réalité Doctor Life d’atteinde l’état zen et d’observer comment le monde passe d’un état à l’autre; ils n’ont pas encore trouvé d’alternative à leur mode de vie narcotique.


 

Tashtar-Ata

C’est une histoire des destins humains, compliqués et quelque fois tragiques, «écrite» dans les 250 mille pierres apportées par des pèlerins. Chaque pierre garde une histoire de chute et de renaissance, qu’une personne malade lui a racontée. Une montagne faite avec des mains et des prières par des ermites, des ascètes et des derviches, donne la force de l’esprit d’aller jusqu’au bout du chemin vers la guérison, et les quatre «balbals» qui veillent sur la montagne, garderons les secrets cachés pour toujours. Au tout début de leur traitement les participants de la télé-réalité ont posé ici les plaques où sont gravés leurs noms, symbolisant qu’ils ont eu cette chance de revenir à la vie normale.

Test de Luscher

Le test des couleurs de Luscher et des dessins des animaux imaginaires aident à déterminer l’état psychologique actuel du patient. Gleb dessine un serpent volant qui se nourrit de souris. On peut le caresser, mais il a peur des mangoustes et du feu et est ami avec d’autres serpents volants. Quoi qu’on en dise, les progrès sont évidents : en arrivant Gleb a dessiné une fleur dévorant les personnes qui lui sont proches.

Il est difficile d’évaluer la part du conscient dans ces dessins-là. Mais c’est ce que veulent savoir les accompagnants. Victor dessine cette fois-ci une vache avec un visage humain, alors qu’en arrivant il dessinait un chien avec des ailes. «Elle regardait dans le passé», interprète le psychologue, «et cette vache s’est dirigée vers le futur». «La conscience de soi et du fait que tu es capable de quelque chose est arrivée».

Vidéosurveillance

Elle se réalisait 24 heures sur 24. Les caméras de vidéosurveillance et des caméras portables ont été utilisées. Dans le studio de montage se trouvaient des loggers, des collaborateurs qui fixaient tout ce qui se passait à la clinique et les chambres et transmettaient des épisodes les plus intéressants au modérateur du projet.

Vœu du silence

Les participants allaient passer 24 heures dans solitude sans prononcer un seul mot pendant ce temps-là. Cela a permis à chacun de ressembler ses idées, de les mettre en ordre et les orienter d’une nouvelle façon. En restant tête à tête avec soi-même beaucoup d’entre eux ont écrit des lettres à leurs proches pour leur demander pardon.


 


 

 


 


 

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Commentaires:

  • Jérome   05.12.2012, 14:57
    Je connais une fille qui ne pourra pas passer ce vœu du silence.
  • Nicole   04.12.2012, 14:55
    J'aime bien la danse des derviches, et je vais l'apprendre obligatoirement.
  • Artur   03.12.2012, 17:52
    Si Anatoly n’a pas pu retenir ses larmes pendant le passage du labyrinthe cela veut dire qu'il marche

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