L’histoire de la télé-réalité: comment cela se passait
La télé-réalité «Doctor Life» n’avait pas de scénario. Toutefois, la vie des participants sur le projet était remplie des événements très intéressants. Évidemment, on n’a pas pu se passer de scandales et de disputes. Nous vous proposons de revenir sur les moments qui ont influencé le déroulement du projet.
La détention de Gleb
Le participant américain à l’émission de télé-réalité «Doctor Life», s’est retrouvé au poste de police. Une semaine et demie avant son arrivée au Centre Médical Nazaraliev, Gleb a été emmené dans un centre de détention provisoire pour outrage au tribunal. Comme l’ont découvert par la suite les organisateurs de l’émission «Doctor Life», il avait omis de comparaître devant le tribunal à l'heure fixée pour l'audience de son affaire. En plus, juste avant le départ à Kirghizstan le jeune homme a eu une overdose.
L’arrivée des participants
Ekaterina Antipova et Anatoly Nesmiyanov de Magadan accompagnés de leurs mères sont arrivés à la clinique les premiers. C’est leur premier voyage en Asie centrale. Ils ne sont encore jamais allées si loin de chez eux.
Après les habitants de Magadan les autres participants sont arrivés à Kirghizistan. Andrey Krochanov, Irina Anisimova et l’Italien ont fait leur connaissance à bord de l’avion. Gleb Antonov des Etats-Unis est arrivé aussi. Le tribunal américain a encore une fois donné une nouvelle chance à Gleb de corriger ses erreurs.
Irina Anisimova est la seule d’être venue seule, sans accompagnants. Irina n’a pas de parents, et les autres proches sont très occupés par leurs propres problèmes. C’est avec eux qu’Irina a laissé sa fille Yana âgée de 8 ans, en emmenant seulement sa photo.
La souffrance d’Andrey
La première nuit sur le projet Andrey Krochanov souffrait du manque. Il tremblait de douleur et il n’arrivait pas à s’endormir. Comme en ressentant la douleur qu’éprouvait Andrey, son épouse qui l’accompagnait a failli perdre connaissance. Pour incroyables fidélité et souci pour son mari les médecins ont appelés Olga, l’épouse d’Andrey Krochanov, «la femme de décembriste». On avait l’impression qu’il existait réellement entre eux un lien invisible.
La rencontre avec les médecins
Pendant le premier entretien officiel entre les médecins et les participants de l’émission de télé-réalité «Doctor Life» les spécialistes du Centre Médical du docteur Nazaraliev ont présenté les règles principales du projet. À partir de ce jour les participants sont littéralement isolés du monde extérieur. Ils ont coupé leurs portables et n’avaient plus d’accès à Internet. Une fois par semaine ils pouvaient aller dans une cabine téléphonique spécialement équipée pour communiquer avec leurs proches pendant 10 minutes maximum.
Une tenue unique a été créée pour les participants et leurs proches: des t-shirt avec les logos de la Ligue mondiale «Esprit libre de drogues» et du Centre Médical du docteur Nazaraliev, les promoteurs du projet.
Les candidats pour quitter le projet
La personnalité de l’Italien faisait question parmi les médecins. Parfois, son comportement interloquait, non seulement les médecins, mais aussi les autres participants. En discutant avec les spécialistes, il affirmait avec sincérité être prêt à mettre fin à sa dépendance. Pourtant, en compagnie de ses camarades il parlait beaucoup de la drogue.
Contrairement à l’Italien, Irina Anisimova était trop enfermée sur elle-même. Selon les spécialistes, Irina n’était pas assez motivée pour ce traitement. Pourtant, la motivation c’est une des conditions essentielles d’accueil à la clinique du professeur Nazaraliev.
Blocage
Les participants de l'émission de télé-réalité «Doctor Life» ont eu avec succès 4 à 5 séances de Blocage Cholinolytique Central (BCC), la méthode originale de délivrance de la dépendance physique du patient, intégrée dans la pratique médicale par le docteur Nazaraliev.
Pendant la procédure les patients étaient plongés dans un sommeil profond et ne ressentaient aucune douleur. Après le «blocage» les symptômes tels que l’indolence, la faiblesse, le changement d’humeur persistaient encore chez beaucoup de participants du projet. En revanche, ils n’avaient plus de forte attirance aux drogues.
Au rythme de Hip-hop
Gleb aime tellement la musique qu’il ne se sépare presque pas de son baladeur. Et c’est ici qu’il s’intéressait de plus en plus à hip-hop russe. En passant son temps libre à la clinique devant la télé. Après l’enlèvement du besoin physique de prendre de la drogue, la communication vivante avec les jeunes de son âge lui manquait, sans internet c’était difficile aussi. Mais ses voitures lui manquaient le plus.
Le conflit avec le psychologue
«Une mère toxicomane toi-toi-toi… Quoi, je dois abandonner mon enfant à la DASS maintenant?!», se plaignait Irina à son mari par téléphone. Ce conflit avait un aspect moral aussi bien que mental: les jugements patriarcales de Irina Anisimova en tant que mauvaise mère de la part de la psychologue Fatima Raïmkoulova ont trouvé le soutien du couple de Magadan et de Victor Malleker d’Allemagne, mais ont laissé indifférents les partisans de la non-ingérence dans la vie privée des autres, Andrey Krochanov, Gleb Antonov et l’Italien. Deux de ce trio qui est loin d’être saint sont moscovites, le troisième est américain.
Les rêves
Les personnes narco dépendantes contrairement à celles en bonne santé ne font habituellement pas de rêves, mais après les «blocages» les rêves sont revenus. «Nous avons échangé le monde des miracles contre les prisons avec les tours de surveillances», chante au début de l’épisode Victor Malleker, comme si soudainement il a retrouvé la vue. On comprend qu’il ne s’agit pas du régime d’hôpital grâce au rêve d’Andrey Krochanov, dans lequel il a failli prendre de la drogue, mais en se réveillant était content de se trouver au sein de la clinique, au traitement.
Le rêve de Ekaterina de Magadan avait également le caractère du revécu de l’obsession, elle rêvait d’une piqûre intramusculaire, le sang qui s’est mis à pulser et ensuite, l’hallucination d’un mille-pattes.
Mais il y a aussi des rêves du futur, chez Alex, par exemple. Il racontait qu’il rêvait qu’il prenait l’avion pour rentrer chez lui et voir le premier épisode de «Doctor Life» sur Internet, mais il n’y était pas. Heureusement que certains rêves restent pour le moment que des rêves.
La dispute de l’Italien avec son père
Leurs relations au projet étaient loin d’être idylliques. Il y avait en permanence des querelles entre l’Italien et son père. Igor Evguéniévitch essayaient de contrôler presque tout, y compris le traitement. À chaque fois il demandait combien de perfusions on avait prescrit à son fils, quels médicaments et pourquoi ce dosage précis.
L’Italien d’abord parlait affectueusement de son père, puis le qualifiait de radin. En se disputant avec lui à cause d’un Snickers à 25 roubles il s’est montré très infantile.
La panique sur le projet
Dans le quatrième épisode tout le monde s’inquiétait au sujet du fait que «le poivre sait attendre». À la clinique le temps s’est arrêté, les jeunes, Ekatérina et Gleb, sont sûrs qu’à la fin du projet ils sortiront guéris. Mais les participants plus expérimentés ont commencé à douter: nous n’avons pas de souvenirs de nous sans la drogue, c’était le refrein de leurs réflexions à ce sujet. Il semblerait que comme dans n’importe quel groupe coupé du monde extérieur, les malades se transmettent les peurs et les anxiétés de panique.
Pour la première fois la sensation de peur était repérée chez Alex lors une thérapie de groupe. L’exactitude des termes n’est pas importante, l’authenticité des émotions non plus. Ce qui importe c’est la vague passée de la chambre de l’Italien, niant de telles peurs, jusqu’à la chambre de Victor Malleker, ne souhaitant pas rechuter après la réhabilitation. Le groupe commençait à être pris de panique, car la vie à la clinique est devenu tout d’un coup une routine accablante, il y avait beaucoup de temps pour penser au futur.
L’anniversaire sur le projet
La participante de «Doctor Life» de Moscou, Irina Anisimova a fêté son 29ième anniversaire dans un pays étranger entourée d’une bande chaleureuse de nouveaux amis. Le sourire n’a pas quitté son visage pendant toute la soirée.
«Les copains ont fabriqué un poster avec les poèmes et des dessins. On m’a offert des fleurs et une fouet pour chasser les démons», a dit Irina en souriant.
On ne lui souhaitait pas d’avoir beaucoup d’argent et du succès professionnel. Au lieu de cela tous en cœur appelaient de croire en elle et commencer une nouvelle vie.
Amélioration de l’humeur
Après de nombreuses procédures médicamenteuses et discussions avec des psychologues, les participants ont vraiment commencé à se sentir mieux. Beaucoup d’entre eux avaient non seulement meilleur teint, sommeil et appétit, mais aussi l’humeur.
Les médecins aussi étaient optimistes. «Concernant le blocage le sujet est clos», ont-ils annoncé à Ekaterina, ce qui était équivalent à cette étape-là à la déclaration «vous êtes guérie».
Andrey Krochanov montrait au docteur ses bras et jambes couverts de piqûres, cicatrisées. «Je me sens tellement bien, et ma femme dit: «Idiot, touche du bois!», avouait-il. Et vraiment, après la première étape de traitement Andrey a commencé à se déplacer seul. Alors qu’en premier épisode il a failli tomber dans l’escalier de la clinique, étant en vrais handicapé.
Incident avec le cannabis
Jusqu’à la fin il soutenait qu’il n’a pas apporté ces quelques grammes de cannabis à son père pour se montrer en héro devant tout le monde.
«Mon but c’était de prouver au médecin, et surtout à mon père, que je suis venu ici consciemment, pour me soigner, et non pas pour me montrer, comme tout le monde l’a cru. C’était important pour moi de faire comprendre qu’après 15 ans d’utilisation de la drogue, je suis vraiment capable de m’en passer», partage l’Italien.
Selon lui, son père l’a compris. Les opinions des autres étaient partagées. Même si au début certains participants ont réagis à cet incident sans beaucoup d’émotions, le fait, que tous soient obligés de se soumettre à des analyses à cause de l’acte de l’Italien, a provoqué une tempête d’indignation. Et après la discussion avec le metteur en scène de la télé-réalité Andrey Erchov, tout le monde lui a tourné le dos.
Mais l’Italien continue à maintenir ses déclarations, en répondant par plaisanterie: «Un grand nègre couvert de cicatrices s’est approché de moi et m’a fait un cadeau». Les spectateurs vont se souvenir longtemps de cette phrase. Vu que les résultats d’analyses n’ont pas démontré la présence de produits stupéfiant dans l’urine, l’Italien a pu continuer le traitement, mais a tout de même quitté la clinique juste avant la finale pour le manque de motivation et d’autocritique.
La fin de la 1ère étape de traitement
La première étape de traitement de toxicomanie par la méthode de docteur Nazaraliev s’est terminée avec succès. Malgré ce que certains participants du projet ont eu quelques complications à cause de leurs maladies concomitantes les médecins ont réussi à corriger leur état de santé. Les patients ont reçu tous les médicaments nécessaires.
«Nous avons coupé les manifestations douloureuses et l’attirance physique aux drogues, c’est l’essentiel. Tout s’est très bien passé», commente le responsable de l’unité de soins intensifs, Edil Abychkaev.
Les participants ont subi de nombreuses procédures. En 17 jours de travail intensif ont été réalisées 35 séances de blocage, 19 plasmaphérèses, 80 thérapies de laser, autant d’électrostimulations transcraniennes (électrothérapie) et 816 perfusions intraveineuses ont été posées.
La visite de Tashtar-Ata
Tashtar-Ata veut dire littéralement «le père des pierres». La première connaissance des participants avec cet endroit sacré a eu lieu au tout début de leur séjour à la clinique, quand ils ont installé leurs plaques nominatives. Les plaques symbolisaient la chance de recommencer une nouvelle vie que chacun a reçue.
Cette fois, rassemblés au pied de Tashtar-Ata, les participants ont écouté la légende sur l’apparition de cette montagne, sur sa destination métaphysique et des rituels, qu’ils doivent passer ici pendant l’étape terminale de leur traitement. Comme le courageux batyr (héros dans la mythologie kirghize) s’est battu ici il y a des milliers d’années avec des forces du mal pour la liberté de la vallée, les participants de la télé-réalité vont se battre ici avec leur dépendance.
Au pied de la montagne les participants ont choisis des pierres qu’ils allaient jeter à la fin de leur traitement.
Travail avec la pierre
Avant de jeter la pierre sur la montagne les participants ont passé beaucoup de temps avec elle. La pierre restait tout le temps comme un absorbeur d’informations. En partageant avec elle leur douleur, leur peurs et inquiétudes les narco dépendants projetaient sur lui leurs émotions et pensées négatives. La pierre jouait le rôle d’un symbole matériel sur laquelle à l’aide des techniques on réalisait le transfert des problèmes, de poids du cœur et de la tension. La pierre était une sorte de contenant qui se remplissait du négatif.
Drift sur le projet
Une rencontre avec les pilotes de courses locaux a été organisée pour Gleb Antonov. Dans le garage d’un club automobile du coin le participant des États Unis a pu discuter de ses sujets préférés. Les jeunes lui ont montré leurs voitures, lui ont parlé du sport automobile à Kirghizstan, et aussi regardé les vidéos des manifestations automobiles de Gleb. Ensuite les garçons sont allés à l’ancien aérodrome pour faire quelques tours.
Gleb s’est démarqué par la grande vitesse, l’angle de dérapage, et par le spectacle très captivant en générale. Au final, le goudron de l’ancien aérodrome était couvert de nouvelles traces de caoutchouc cramé, et la Nissan de sport est carrément restée sans ses pneus. Les participants ont réalisé qu’il était possible de prendre plaisir de la vie sans des stimulants quelconques.
Jeux
Après s’être refait la santé, les participants améliorent leur compétences de communication, en jouant aux jeux de rôles, en choisissant les couleurs et en dessinant les hybrides du livre alternatif «Origine des espèces» de Darvin.
Un simple exercice psychologique qui est de se présenter et répondre à des questions à la place d’une autre personne, a démontré que même dans une situation confortable les participants de «Doctor Life» se conduisent majoritairement comme des enfants en âge d’aller à l’école.
Le jeu du «téléphone cassé» n’a pas seulement montré comment la radio arabe fait naître la désinformation et les ragots, mais aussi à quel point la perception de l’information par une personne précise est exacte. Pour l’instant il est compliqué pour les héros de la télé-réalité «Doctor Life» d’atteindre l’état zen et observer comment le monde passe d’un état à l’autre; pour le moment ils n’ont pas trouvé eux-mêmes une alternative à leur mode de vie narcotique.
L’autre jeu était de raconter à son interlocuteur une histoire comme on l’a entendu et compris. L’histoire à raconter était une légende avec une finale très tragique, ce qui n’a pas empêché d’en tirer le moral transparent: on ne peut pas acheter l’amour avec de l’argent, et la puissance qu’il apporte pourrait provoquer la colère des Dieux.
Séjour au lac Issyk-Koul
Les participants ont passé huit jours dans les yourtes à la rive sud d’Issyk-Koul. C’est là-bas qu’a eu lieu le programme «Mindcrafting». Les participants ont non seulement appris des différentes techniques de respirations et méditations, mais ont aussi appris à concentrer leurs pensées en réalisant le vœu du silence, et renforcé leur confiance en eux-mêmes grâce à la danse des derviches.
Discussion avec professeur Nazaraliev
A la rive sud, tous les huit participants ont pu discuter avec le docteur dans une ambiance non officielle, assis sur un banc comme de bon vieux amis. Par conséquent, la discussion était également plus personnelle. Il s’est avéré que la fille de professeur a, elle aussi, participé au programme «Mindcrafting». Lui-même pratique la technique de la respiration très souvent.
«L’essentiel c’est de vaincre soi-même!», a dit alors Nazaraliev, comme s’il voulait préparer les participants aux difficultés à venir.
Sauna
Il faut mentionner à part le sauna au bord du lac. Après s’être enduits de boue aux vertus médicinales, les héros ressemblant beaucoup les gobelins et se moquant les uns des autres à ce sujet, sont eu une procédure de désintoxication obligatoire. Professeur Nazaraliev a rappellé aux participants qu’ils doivent faire sortir les sels des métaux lourds de leurs articulations. Seulement après il serait possible de dire qu’ils sont complètement débarrassés des conséquences de la consommation de drogue. Le sauna et la baignade ont été bien appréciés par les participants qui se sont sentis un moment en vacances.
Le vœu du silence
Dans le cadre du programme Mindcrafting les participants de la télé-réalité ont aussi appris à garder le silence. Ils ont passé 24 heures dans la solitude, sans dire un seul mot pendant ce temps-là! Cela a permis à chacun de rassembler ses idées, de les ordonner et les mettre en accord parfait.
Deux personnes seulement n’ont pas vécu cette expérience: Anatoly et l’Italien. Les participants du projet les plus âgés et les plus «expérimentés». D’après les médecins, ils ont déjà vécu quelque chose de semblable en restant en tête à tête avec eux-mêmes pendant plus longtemps encore, car les deux ont fait des séjours dans des lieux d’incarcération.
De nouvelles disputes
A Issyk-Koul pendant 5 jours les participants construisaient un labyrinthe des pierres, qui est devenue pour eux une vraie épreuve. Le troisième jour de travail Irina avait la tête qui tournait, Ekaterina avait mal au dos, Anatoly s’est fait mal à un doigt, et Victor a commencé à menacer la psychologue.
Plus tard la situation a encore empiré. Néanmoins le labyrinthe était terminé à temps et tout à fait réussi. Pendant la cérémonie du passage du labyrinthe tout le long du chemin et du retour les participants demandaient pardon à tous ceux à qui ils ont fait du mal.
Rappelons que le passage du labyrinthe symbolisait le renouveau, la transformation une nouvelle naissance. En passant chaque tour ils prenaient conscience de qui ils étaient avant. Au retour tous sans exception avaient envie d’avancer plus vite, pour aller dans une autre vie, avec des idées positives et vers un nouveau «moi».
Les participants quittent le projet
En revenant à la clinique après le programme Mindcrafting au bord d’Issyk-Koul, ils ne savaient pas encore qu’ils ne seront que six à passer la troisième étape de traitement. Après plusieurs heures de délibérations animées le conseil des médecins a pris la décision de renvoyer chez eux deux participants: l’Italien et Alex. Seulement Alex pourra revenir à la clinique dans trois mois pour passer la troisième étape de traitement.
Pèlerinage
Dans le cadre de la dernière étape de la télé-réalité les quatre participants sont partis faire une marche de six jours vers le pique du Mont Tashtar-Ata. Chacun avait un sac à dos avec sa «pierre de l’âme» sur les épaules. Le point de départ était le col Ala-Bel. Les deux premiers jours ont été relativement faciles pour les pèlerins.
Deux participants quittent la piste
Anatoly et Andrey se sont retrouvés en tête. Ils avaient dès le départ choisis le pèlerinage pour la dernière étape de traitement. Les médecins étaient d’accord avec eux. Malgré les ampoules, apparues le deuxième jour et les douleurs dans les jambes, ils n’abandonnaient pas. Notons que les participants devaient marcher sur un chemin droit. C’est cette règle que Gleb a enfreint. En plus de cela le jeune homme a cassé sa pierre. Pour cette raison il a été renvoyé sans prévenir et sans le droit de s’expliquer.
Après Gleb, de son propre gré cette fois-ci, arrête sa marche vers le salut Irina. Comme elle a dit, elle n’avait plus de forces pour continuer à marcher, ni physiques, ni morales. Irina n’avait aucun doute que son traitement était terminé là-dessus. Elle a marché juste autant qu’il lui fallait. Point final.
PSE
Ekaterina Antipova et Victor Malleker ont dû supporter trois jours de tension émotionnelle, pendant tout ce temps ils se préparaient à la procédure de la PSE, alors que leurs compères marchaient 250 km sur une route de montagnes avec «la pierre de l’âme» sur leurs épaules. La forme de la troisième et dernière étape de traitement a été déterminée par le conseil des médecins pour chacun des participants en tenant compte de leurs capacités psychologiques, de leur endurance physique et du niveau de leur motivation initiale pour la guérison.
Ils ont trouvé que la procédure de la PSE faisait peur, bien qu’ils ne voyaient pas ce qui se passait exactement pendant la séance, ils entendaient seulement des ordres de Nazaraliev et ressentaient de forts picotements dans le cou, la contraction des muscles et les tremblements de tout le corps.
Après la fin de la séance de la PSE les héros de la télé-réalité ont au contraire ressentis du soulagement, une sensation de s’être débarrassés d’un malheur. En tombant presque aussitôt dans un sommeil profond, ils ont dormi deux heures et se sont réveillés pour une nouvelle vie où il n’y a plus de place pour la drogue. Pour la première fois depuis tant d’années ils se sont sentis heureux. L’assurance dans l’avenir est apparue. Le monde est à nouveau plein de couleurs.
La finale Tashtar-Ata
Les proches, les médecins et tout simplement les inconnus ont cru en eux, et ils ne les ont pas déçus. Les mains gonflés, les pieds en sang, les visages bronzés et tannés par le vent, les traits tirés et le regard fatigué, mais gentil – c’est le résultat de leur chemin difficile qui duraient six jours depuis le col Ala-Bel dans les hautes montagnes jusqu’au Mont Tashtar-Ata. Sur quatre participants que deux ont réussi à arriver jusqu’à cet endroit désiré, après avoir franchi 250 km avec «la pierre de l’âme» sur le dos, Anatoly Nesmiyanov et Andrey Krochanov.
Deux autres finalistes du projet «Doctor Life», Victor et Ekaterina, sont également venus à Tashtar-Ata. Tous les quatre ils sont montés en haut de la montagne et ont jeté leurs pierres. Maintenant ils sont libres et peuvent tout recommencer à zéro. Les médecins les ont félicités avec la victoire sur leur vice en leur remettant leurs certificats.
Le projet ne leur a pas seulement donné une deuxième vie, mais les a radicalement changés. À quel point sera réussie leur nouvelle vie ne dépend maintenant plus que d’eux-mêmes.
Commentaires:
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Doc 18.12.2012, 17:30
Moi, j`aime Andrey. Il est gentil et malheureux.629 329 -
Rose 10.12.2012, 17:28
J`aime Anatoly. Il est magnifique. Bravo. -
Marc 10.12.2012, 09:26
Merci pour votre projet. Cela donne de l`espoir. -
damien 07.12.2012, 17:20
Merci, j`ai connu beaucoup de mots nouveaux.