«Il était le premier qui a dit qu'il était temps de s'arrêter»
Les premiers participants du projet Doctor Life sont arrivés
12 heures de vols avec deux-trois correspondances, et enfin, ils sont à Bichkek. Ekaterina Antipova et Anatoly Nesmiyanov accompagnés de leurs mères sont venus de Magadan dans la clinique du professeur Nazaraliev.
C`est leur premier voyage en Asie centrale. Ils n'étaient pas encore si loin de chez eux.
«Il fait froid chez nous, 5 degrés en dessous de zéro au matin. Les collines sont déjà couvertes de neige, les fleurs se sont fanées, mais chez vous il y a encore les fleurs et il fait chaud!», - sourit Anatoly.
Ekaterina, au contraire, elle est un peu perplexe devant les caméras et les appareils photo.
Il est à noter que le couple n'est pas seulement les compatriotes, mais aussi les colocataires. Ils sont ensemble, tous les deux pour se libérer de la dépendance.
«C`est donc plus facile!», - avoue Ekaterina. C'est juste Anatoly qui a décidé de participer au projet.
«Il était le premier qui a dit qu'il était temps de s'arrêter! Après il a convaincu Ekaterina», ajoute la mère d`Anatoly, Ludmila Kosoumovna.
Elle essaie de ne pas parler à Ekaterina et ne cache pas qu`elle est mécontente du choix de son fils.
Les participants du projet connaissent bien la clinique du professeur Nazaraliev depuis longtemps. Il y avait les personnes du même village qui se sont traitées là-bas il y a 10 ans. Dès lors elles ne consomment plus la drogue et c`est le retour à la vie normale.
«Participer ou non à l`émission de télé-réalité Doctor Life, c`était pas la question à se poser. C'est notre dernière chance. Et ce ne sont pas les mots simples», dit Galina Nikolaevna, la mère de Ekaterina.
Après les habitants de Magadan les autres participants arriveront au Kirghizistan. Y compris Gleb Antonov des États-Unis. Le tribunal américain donne une nouvelle chance à Gleb de corriger ses erreurs.