Les derniers héros

11.09.2012, 11:38

 

Les trois derniers participants du projet sont enfin venus de Moscou. Andrey Кrochanov, Irina Anisimova et l`Italien se sont connus dans l`avion.

 

 

Andrey est arrivé avec sa femme Olga. C`était elle qui a trouvé l'information sur le projet Doctor Life. Grâce à elle, Andrey est devenu l'un des participants ayant reçu un billet dans une nouvelle vie.

 

 

Un homme haut et sévère au premier regard, avec des tatouages, s'en trouve ouvert et souriant. À vrai dire nous avons bien remarqué qu'il boite un peu, ses mains sont gonflées et sont couvertes de nombreux ulcères.

«Il y a deux jours, après un palier de dose, les veines des jambes sont tellement gonflées que la jambe droite était presque inerte bien que j'ai baissé la dose à 0,5 grammes», - dit Andrey sans scrupule.

 

 

Il communique aussi ses plans:

«Je veux un bébé, je veux une vie normale avec un boulot normal. À ceux qui me raccompagnaient à Moscou, j'ai promis de revenir avec un enfant dans le ventre de ma femme. Mes parents ont prévu de me donner naissance, quand ils étaient au Kazakhstan voisin. Si nous suivrons cet exemple!? Notre cas sera dans le Kirghizistan».

L'Italien est aussi ouvert et bavard. Il est haut, brun clair avec les yeux bleus. Il cache son nom non pour la cause de peur ou parce qu`il ne veut pas se presenter sur le public, mais tout simplement:

«Ma mère m`a demandé, elle ne veut pas que ses amies le savent», - dit l'Italien.

 

 

À l'opposé d`autres narco-dépendants, il a des amis. Ils sont au courant de sa participation dans le projet et attendent avec impatience son retour à Moscou. La prise de conscience décisive qu'il était temps d`arrêter est venue au moment quand, après trois ans et demi de rémission, il a recommencé et a perdu tout ce qu`il avait.

 

 

Maintenant, il est sûr que pour un traitement complet, il faut avoir non seulement son propre désir mais aussi l'aide des professionnels qualifiés.

«Je suis prêt à exécuter toutes les instructions des médecins. Je suis venu pour me soigner, non pour me reposer», - ajoute l`Italien.

Irina Anisimova est une seule participante qui est arrivée sans accompagnement. Elle n`a pas de parents, les autres proches sont bien occupés. Irina a laissé sa fille Yana de 8 ans chez eux, en gardant sa photo.

«La fille sait où je suis allée, ou voir pourquoi... elle a demandé tout simplement quand je reviendrais», - dit Irina.

 

 

La nuit avant le départ à Bichkek, Irina a pris une dose d'héroïne. Elle espère que cette dose sera la dernière dans sa vie, parce qu'elle a décidé de lutter jusqu'à la victoire.



 

 

  • Publier sur Facebook
  • Publier sur Twitter
  • Publier sur LiveInternet
  • Publier sur LiveJournal

Tous les événements

Laisser un commentaire:

Le contenu de ce champ est privé et ne sera pas publié publiquement